Le chantier de l’aéroport d’International de Ndjili va bon train, cela grâce aux efforts conjugués du gouvernement et des autorités de la Régie des Voies Aériennes, qui ont fait de la fin de ces travaux leur cheval de bataille. En effet, construit et inauguré depuis 1955, Ndjili qui voit chaque année passer près de neuf cents mille voyageurs tant pour les vols domestiques que pour les vols internationaux. Il n’avait jusque-là subi que de petits lifting, sans jamais connaître les travaux de sa réhabilitation en profondeur, tant en équipements qu‘en bâtiments. Cette fois-ci, ça y est. L’heure semble enfin arrivée pour que cet aéroport change complètement de visage. Ainsi, depuis près de six mois, Ndjili est devenu un grand chantier où se bousculent désormais tous les corps de métiers.
Parmi les innovations attendues, une nouvelle tour de contrôle de 35 mètres équipée de la dernière technologie et de tous les services connexes, une caserne de pompiers, une nouvelle aérogare modulaire en construction qsept nouveaux tarmacs capables d’accueillir de gros et de petits porteurs en plus de quatorze tarmacs déjà en service.
D’une superficie de dix mille mètres carrés, la nouvelle aérogare, dont la réalisation des travaux a été confiée à la société Alpha Airport sur une partie de l’espace jadis réservé au parking pour véhicules aura la capacité d’accueillir près d’un million de passagers par an, une bonne qualité de service type B selon les standards de l’IATA, de vastes espaces publics et commerciaux, des appareils de sûreté conformes au plus haut standard de l’Oaci, etc.
Pour le grand public, dès son inauguration attendue d’ici la fin de cette année, c’est un Ndjili Newlook qui sera mis en service avec un confort de même standing que tous les autres aéroports des grandes capitales du monde.
Il faut cependant signaler qu’à l’heure où s’exécutent ses grands travaux d’hercule, les autorités aéroportuaires ont déjà réussi plusieurs prouesses dont la réfection totale de la piste d’aviation de quatre mille mètres et son balisage complet de vitres teintées qui recouvrent toute la façade intérieure de l’aéroport.
Du coté confort offert aux passagers, il faut saluer la politique d’équipement progressif que mène les autorités de la RVA à travers de nouveaux comptoirs d’accueil ainsi que près de quatre-vingt toilettes avec de cuves et des urinoirs tous neufs.
Tous ses travaux ont été financés par l’IDEF, grâce au payement du Go pass. Une taxe d’embarquement qui oblige tout passager, sauf le Chef de l’Etat, officiel ou simple voyageur à payer dix dollars pour les vols intérieurs et cinquante pour les vols internationaux pour la modernisation des installations aéroportuaires. D’autre part, il y a le financement obtenu par le gouvernement congolais auprès de la Banque africaine de développement dont la RVA devra payer 15%.
C’est sur financement dont le coût est estimé à soixante et un million de dollars que la RVA entreprend la modernisation de l’aéroport de Ndjili.
VAN