Créée à Kinshasa depuis 2009, l’Association sans but lucratif dénommée « OSER LA VIE », en partenariat avec le théâtre Embassy et compagnie DAKAR, le centre culturel LIAK’ LIKUMBI de MATADI (CCM) a, dans le cadre de la décentralisation des produits culturels dans le Bas – Congo, sous le patronage des ministères de la culture et Arts, Genre et Famille ainsi que de l’UNICEF, sensibilise la population sur la loi n°09/001 du 10 /01/2009 portant protection de l’enfant. Ses articles 16 et 160 stipulent ; « Tout enfant a le droit d’être enregistrer à l’Etat Civil 90 jours après sa naissance » et « Il est strictement interdit d’accuser un enfant de sorcellerie…».
Malheureusement, plus de 60% d’enfants en rupture familiale sont faussement accusés de sorcellerie par des adultes irresponsables, foulant aux pieds les droits de ces êtres faibles. Aussi beaucoup de parents négligent l’enregistrement de leur progéniture à l’Etat Civil, les privant de leurs droits légitimes d’héritage et autres. Le metteur en scène GUIDO KLEENE et le Congolais FABRICE Don de Dieu Bwabulamutina, Directeur artistique de « OSER LA VIE », ont sous la coordination d’ARMAND SESA, conçu le projet BASAL’YA BAZOBA, une comédie musicale de sensibilisation de diverses couches de la population en différents dialectes à travers les 24 communes de Kinshasa.
L’étape du Bas – Congo a démarré le 28 juillet 2011 par un point de presse coanimé par les trois personnalités précitées sous la modération de Jean – José LWEMBA WAWANGU, Directeur du CCM/ MATADI suivie de la représentation du spectacle au terrain de football DAMAR/Commune de Matadi. Des spectacles analogues ont étés présentés respectivement au terrain ITP/ Commune de NZANZA et au Centre des jeunes de Minkondo /Commune de MVUZI, avant la tournée provinciale de trois districts dans les 13 sites sélectionnés avec 24 Spectacles.
A une question, sur le vocable BASAL’YA BAZOBA, l’artiste Néerlandais GUIDO s’est expliqué : « Qui travaille soit-disant pour les imbéciles, mais c’est une sorte d’attirance et d’attraction provocateur pour faire passer notre message vulgarisateur auprès des masses qui généralement viennent nombreuses. Surtout que nous utilisons les artistes locaux, bien familiers avec des chansons locales probablement connues de tous ».
E. Lukeba