C’est l’action que compte mener pour cette rentrée scolaire 2014-2015, cette Organisation non gouvernementale de droits français, dont le nom signifie « la vie » en Lingala, en faveur des enfants des familles démunies et non scolarisés de la ville de Kinshasa, principalement dans la commune urbano-rurale de la Nsele, dans la périphérie qui a été choisie comme site pilote. Cela, à travers son antenne implantée en République Démocratique du Congo.
« Aide-toi, le ciel t’aidera », pourrait-on dire. Cet élan plein d’humanité entre dans le cadre de sa mission de solidarité internationale mais également pour contribuer tant bien que mal à l’atteinte des objectifs du millénaire, dont l’éducation primaire pour tous, et promouvoir l’égalité de sexes et l’autonomisation des femmes sont deux volets qui tiennent à cœur la fondatrice de cette Ong.
Pour cause, cette Ong qui veut œuvrer dans ce secteur à l’instar d’autres Ong de la Rd Congo veut résolument gagner la bataille contre l’illettrisme et l’analphabétisme, s’est fixée comme défi à la rentrée scolaire de scolariser et de remettre dans le circuit de l’enseignement primaire, secondaire, professionnel et maternel avec une prise en charge complète près de deux enfants.
Car, pense cette structure que dirige sa fondatrice et présidente Nana Shodu, consciente de n’être qu’un maillon dans cette chaine de solidarité tant nationale qu’internationale, plus les membres d’une communauté sont-elles instruites, plus on a la chance de vaincre l’obscurantisme et d’autres préjugés et l’exclusion dont souffre encore la jeune fille et la femme dans notre société, a-t-elle souligné.
Elle croit mordicus que dans Bomoyi, la femme porteuse de la vie, pilier de la culture, courroie dans la transmission de bonnes valeurs pour une société juste, doit être instruite sur le plan intellectuel pour prendre totalement en charge sa famille.
Dans cet acte de solidarité qui vient à point nommé comme un bol d’air frais pour soulager les parents de cette commune, il s’agira entre autres de prendre en charge les frais d’inscriptions, les fournitures scolaires , des uniformes ainsi que dans les limites de ses moyens la possibilité d’offrir un goûter ou un repas à ses enfants dans leurs milieux d’études.
Notons que Bomoyi sans prétention et avec beaucoup de modestie, travaille déjà avec l’OngOrper, installée dans la commune de Kasa-Vubu qui tient un centre ouvert et dont certains enfants ont été placés dans un centre fermé voir comment sélectionner quelques enfants pour être pris en charge.
Selon Nana Shodu, fort de son expérience à l’internationale pour avoir travaillée pendant neuf ans à l’OCDE sur des projets visant à développer l’investissement dans le pays africains, l’ambition de son Ong est de se déployer sur l’ensemble du continent.
VAN