L’INPP et la JICA unis pour l’excellence des ressources humaines

« Investir en l’homme est un gage pour un développement efficient du pays » dit-on, «Je ferai de la formation professionnelle, l’un des piliers majeurs de ma politique afin de pouvoir créer une main d’œuvre de qualité qui amènera le pays vers le développement » dixit le président de la République Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, une façon pour lui de promouvoir la formation professionnelle au travers de l’Institut National de Préparation Professionnelle (INPP). Faisant sien la vision du chef de l’Etat, le directeur général ai de l’INPP, Patrick Kayembe Nsumpi a, ensemble avec son partenaire de taille, l’Agence Japonaise de la Coopération Internationale (JICA), mis en place le ‘’Projet de Renforcement des Capacités de l’Institut National de Préparation Professionnelles pour les entreprises  en RDC‘’ dénommé ‘’projet SOLIDE’’. Certes, ledit projet a été lancé depuis mars 2015, il a comme objectif global : « le développement des ressources humaines de l’Institut Nationale de Préparation Professionnelle en vue de mieux répondre aux besoins des  entreprises en République Démocratique du Congo ». Ainsi la signature  du contrat entre l’INPP et la JICA pour la 2ième phase dudit projet a eu lieu, hier mercredi 20 avril 2022, à l’INPP, 6ème Rue.

            Contrairement à ce qui se raconte dans l’opinion, les relations entre l’INPP et la JICA  sont au beau fixe. Rien ne s’est arrêté, rien ne s’est compliqué, rien n’a changé, les contrats de collaboration entre l’empire du Japon et la RDC se poursuivent en toute quiétude. 

            En effet, le contrat de financement pour  la seconde phase du projet ‘’Solide’’ a été signé entre le chef de mission de la Jica  Shinichiro Nakahara et le D.G de l’INPP, Patrick Kayembe Nsumpi. Cette seconde phase s’étend sur une durée de 4 ans et elle sera exécuté dans neuf entités provinciales, dont Kinshasa, le Haut-Katanga, Kongo-Central (celles de Boma et Matadi), Kasaï-Oriental, le Nord et le Sud-Kivu, l’Ituri et enfin la direction de Mbandaka.

Particularité de la 2ème Phase du projet SOLIDE

            « Il n’est de véritable richesse que l’homme. Au-delà des bâtiments, au delà des équipements, la JICA, à travers  le projet SOLIDE, a choisi d’investir dans l’homme à travers la formation des formateurs et la diffusion des connaissances acquises par les maîtres-formateurs à l’ensemble des formateurs » a indiqué le D.G ai Patrick Kayembe Nsumpi.

Au travers ses mots, il y a  lieu de souligné que cette nouvelle phase a pour objectif global ‘’la conduite de la formation de la qualité par l’INPP basée sur les besoins de l’industrie nationale de manière autonome. Faisant face à ce grand défi repris dans l’objectif global, la deuxième partie du projet SOLIDE aura comme résultats : l’institutionnalisation  du cycle de Gestion de Formation (CGF) ; l’institutionnalisation de la formation des formateurs (FDF) ;  l’élaboration d’un modèle de la formation  de maitre ; l’accumulation des bonnes pratiques à travers des activités pilotes ; etc. 

La JICA  accepte d’investir à l’INPP, pour son sérieux et le besoin de rendre industrielle la main d’œuvre congolaise

            ‘’Seul, le sérieux  bénéficient de la confiance des partenaires’’ dit-on, ceci prouve à suffisance que le nouveau patron de l’INPP a des ouvertures auprès des partenaires techniques et financiers de cet établissement professionnel de l’Etat.

            Prenant la parole à son tour, le chef de la mission de la JICA  et chef de la délégation a fait savoir à la presse que la JICA est fière de la présente cérémonie, car, l’INPP a mené un travail de qualité lors de l’exécution de la 1ère phase. Raison pour laquelle, le lancement de la seconde partie du projet Solide s’étend sur neuf directions provinciales d’autant plus que la République Démocratique du Congo est un pays très grand. 

            Selon lui, la RDC a une très grande superficie, d’où la nécessité d’élargir les actions de la formation. Pour lui, on doit établir le cycle de formation en formant des personnes compétentes et qualifiées en tenant compte des nouvelles technologies de  l’information et de la communication (NTIC). Il a, en outre renchéri que l’INPP et la JICA ont tous deux, des défis à relever à travers cette seconde phase du projet SOLIDE en faisant une cascade sur l’impact de la formation, en s’attelant à la formation des formateurs mais aussi aux maitres-formateurs d’autant plus que l’homme constitue un vrai capital d’investissement. Outre cela, doter le pays d’une ressource humaine qualifiée est une garantie pour un développement qualitatif et quantitatif, d’autre part.  

Voici les réalisations de la 1ère phase du projet SOLIDE

Il sied de rappeler que la 1ère phase dudit projet avait ciblé deux entités seulement, à savoir, la direction provinciale de Kinshasa et celle du Haut Katanga.

            Dans ses deux entités, l’INPP a pu grâce au financement de la JICA donner naissances à des réalisations suivantes :

–          L’émission d’un document administratif qui exige l’utilisation du Manuel CGF (Cycle de Gestion de Formation) dans toutes les directions provinciales de l’INPP lors du séminaire national ; la création de la direction de la formation au sein du département technique en vue de promouvoir la mise en œuvre du CGF ; la confirmation par plus de 80% d’entreprises interrogées de la conformité  des techniques acquises par les maîtres formateurs avec les besoins de l’industrie ; 55,9 % d’anciens stagiaires de la DIPROKIN et 70,4% de la DIPRO/Katanga sont soit employés ou soit dans l’auto-emploi après la formation à l’INPP.

        Avec ses  résultats escomptés, il y a de quoi féliciter l’INPP et voir la JICA renouveler le contrat pour la seconde phase. Car, l’INPP a une mission régalienne de travailler d’arrache-pied pour la qualification professionnelle de la population active de la RDC.

Dorcas NSOMUE MPIA  

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