Les chefs coutumiers en République Démocratique du Congo (RDC) : entre stratagèmes d’instrumentalisation et stratégies de survie ?

En République Démocratique du Congo et particulièrement dans toutes nos provinces, les chefs coutumiers jouent un rôle important dans le système post-indépendance de gouvernance. Dans notre pays, les chefs coutumiers sont les premiers gestionnaires du foncier et les premiers acteurs, fournisseurs de justice locale.

Mais, depuis l’indépendance, force est de constater que les relations entre les chefs coutumiers, les chefferies et l’élite congolaise au pouvoir ou dans l’opposition sont devenues un jeu de « je t’aime ; moi non plus ». Les sentiments des uns par rapport aux autres sont plutôt de l’ordre de la défiance, de la prise de distance, et même dans certains cas, de mépris. Dans ce contexte, les chefs coutumiers se retrouvent prisonniers d’une élite politique agressive qui s’acharne continuellement et sans succès à les mépriser, manipuler et contrôler avec pour objectif de réduire leur importance, de les instrumentaliser si pas même de se débarrasser d’eux.

            Dans ce jeu débile du chat et de la souris, l’équivalent de notre « kukulu elombe », les chefs coutumiers, grâce à leurs capacités d’adaptation aux différentes mutations politiques de notre pays, ont souvent réussi à préserver leurs pouvoirs et à démontrer aux hommes politiques et au pouvoir en place leur utilité institutionnelle et politique. Aussi, malgré ses multiples réformes, ruses, acharnements, l’élite au pouvoir n’est toujours pas parvenue à se débarrasser des chefs coutumiers. Et ces derniers n’ont jamais baissé les bras dans ce combat pour la survie. En effet, subtilement, ils ont très vite compris l’intérêt qu’ils peuvent tirer de leur participation au jeu de pouvoir avec l’élite politique opportuniste et affairiste de notre pays ; des acteurs politiques constamment perturbés par leur incapacité à remettre en cause la place du pouvoir coutumier dans l’espace institutionnel de cette terre.

            Au fil des temps, les familles princières ou mieux les princes héritiers du pouvoir coutumier « les baana ba mbeele », mieux instruits, formés et informés sur les enjeux du pouvoir coutumier, réussissent progressivement à transformer la politisation insidieuse des chefferies en opportunité pour ingénieusement démontrer que la dépendance mutuelle entre les élites politiques et les chefs coutumiers du Congo constitue pour les uns comme pour les autres une garantie de survie. En effet, pour les gouvernants, il est évident qu’ils ne peuvent agir directement ni interagir avec les populations du pays qu’avec l’aide de cet intermédiaire privilégié qu’est le chef coutumier et la chefferie. Quant aux chefs coutumiers, ils réalisent que la reconnaissance par l’Etat les investit d’un réel pouvoir d’encadrement de base des populations de la chefferie sans compter les avantages financiers (rémunérations) et autres matériels qui accompagnent cet arrangement.

            Le tableau ainsi planté, nous pouvons, dans les lignes qui suivent, essayer de mieux comprendre les nombreuses agitations et autres conflits internes qu’occasionnent l’investiture et le fonctionnement des chefs coutumiers à travers le pays. Cette étape de notre analyse offre l’opportunité de mieux nous étendre sur les stratégies d’instrumentalisation du pouvoir coutumier que cachent subtilement les réformes institutionnelles qui prétendent contribuer à son autonomisation, à sa protection et à sa pérennisation, sans oublier les conflits internes au sein des familles princières, conflits souvent fomentés par les hommes politiques. Ce sera aussi l’occasion de dire un mot sur les subtils arrangements qui, depuis toujours, permettent au pouvoir coutumier de continuer à exister et à rester important dans l’espace du pouvoir en RDC.

Stratagèmes et acteurs de l’instrumentalisation du

pouvoir coutumier

• Identification de chefs coutumiers légitimes

            De nos jours, sans doute plus qu’hier, le pouvoir central a maintes fois montré qu’il n’avait pas du tout confiance aux chefs coutumiers. Sous prétexte d’assurer, par ses nombreuses réformes, la bonne application des règles coutumières, le pouvoir politique tente toujours de gérer les détenteurs du pouvoir coutumier et de les assujettir. Il préfère souvent manipuler le processus de désignation pour promouvoir comme chefs coutumiers des personnes qui lui sont redevables. C’est ainsi qu’il crée des lignées fictives, favorise l’apparition d’hommes de paille, de marionnettes, souvent pas choisis selon les règles coutumières mais souvent désignés dans le cadre d’un jeu malsain truffé de ruses, de corruptions de luttes d’influences et autres manipulations diverses.

            Dans cette lutte pour le pouvoir coutumier, de nombreux candidats, légitimes ou pas, utilisent leurs relations avec le pouvoir central et les hommes politiques pour se faire nommer à la place des candidats légitimes. Ce jeu malsain implique plusieurs acteurs, chacun interprétant sa partition dans une cacophonie assassine pour les familles princières, la chefferie, la province et le pays.

            Tiraillés en interne par des hommes politiques calculateurs, souvent étrangers au pouvoir coutumier, les princes héritiers ainsi que leurs familles s’entredéchirent ou même s’entretuent. Cette tragi-comédie se déroule au grand plaisir de tous ceux qui, dans les coulisses, tirent les ficelles tout en en affirmant, la main sur le cœur, leur grand amour pour le pouvoir coutumier. Le cas récent des négociations pour la résolution du conflit de succession dans la chefferie de Pelende Nord dans le Kwango est une illustration patente de ces pratiques.

• Tentatives de restriction du pouvoir des chefs coutumiers

            Lorsqu’à travers de nombreuses réformes, le pouvoir central affirme exprimer sa volonté de renforcer le pouvoir coutumier et d’autonomiser les chefferies, il cache souvent le côté pernicieux de cet exercice trompe l’oeil. En effet, derrière cet effort d’autonomisation des chefferies se dissimulent de nombreuses tentatives astucieuses de restreindre l’influence des chefs coutumiers sur la gestion de la population. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un regard critique sur quelques réformes pour en révéler les contradictions quant à la volonté affirmée de modernisation de la chefferie par les acteurs du gouvernement central et provincial.

            En effet, qui peut croire que, de nos jours, les fils, princes héritiers du pouvoir coutumier, de plus en plus universitaires et instruits, ne comprennent pas que la politique d’authenticité d’hier n’a été qu’une vaine obstination d’enfermer les chefs coutumiers dans un rôle culturel ? Qui peut soupçonner que la nouvelle génération des chefs coutumiers ne réalise pas que l’organisation des élections locales constitue une occasion rêvée de remettre directement en cause la mainmise des chefs coutumiers sur les affaires locales ? Ne réalisent-ils pas que derrière les attrayantes métaphores « décentralisation et démocratisation » se cachent des tentatives répétées de refus de reconnaissance de la relation de dépendance réciproque qui devrait réguler la vie du pays et favoriser le décollage d’un développement durable ? Doit-on douter de leur capacité de saisir la subtilité d’une décentralisation et d’une démocratisation qui imposent à la chefferie un conseil composé de conseillers élus au suffrage universel ? Sont-ils incrédules pour ne pas comprendre que la loi sur l’encadrement du statut de chef coutumier ne soit pas annonciatrice d’une réduction de son pouvoir ? Bien plus, sont-ils naïfs au point de ne pas être au parfum de l’astuce du législateur lorsqu’il décide de doter les chefferies de tribunaux de paix au détriment des tribunaux coutumiers leur ôtant le rôle jadis leur reconnu de pourvoyeurs de justice locale ? Enfin, qui peut croire que la nouvelle génération des chefs coutumiers lettrés ne soit pas au courant des manœuvres qui entourent la réforme foncière dans son acharnement à règlementer les droits de jouissance des communautés rurales sur leurs terres ancestrales ?

• Embrigadement politique des chefs coutumiers

            Dans son imaginaire agissant d’un pouvoir patriarcal centralisé et présent à travers tout le pays, Mobutu a vite compris l’intérêt de politiser le pouvoir coutumier. Aussi, conformément à l’idéologie du parti-état et sans demander leurs avis, le « Père de l’authenticité » les a intégrés tous d’office dans le Mouvement Populaire de la Révolution (MPR) ; le slogan étant : « olinga, olinga oza MPR. Que tu le veuilles ou non ; tu es membre du MPR ». Et pour mieux asseoir cet enrôlement et transformer les chefs coutumiers en fidèles militants du MPR, le régime dictatorial s’appuie sur les membres du Bureau Politique, du Comité Central, du Gouvernement Central, des gouverneurs et autres élites politiques actifs sur le plan national et régional. Tous ces acteurs se chargent d’assurer l’instrumentalisation effective des chefs coutumiers et leur intégration dans la clientèle du parti unique à coup d’argent, de récompenses, de cadeaux, de protection contre les décisions défavorables de l’administration et de nominations de chefs coutumiers pro-MPR. Pour Mobutu, tous ces artifices n’ont pour seul et ultime but que de s’assurer la subordination des chefs coutumiers à sa personne et à son régime sans oublier le contrôle de la population des milieux ruraux.

            Après Mobutu, les acteurs politiques, animateurs de la démocratie de façade, favorisent la naissance d’un espace coutumier politique divisé en camp de chefs coutumiers pro-pouvoir et en celui des chefs coutumiers pro-opposition. Ainsi, tout en clamant haut et fort l’apolitisme des chefs coutumiers au nom de la démocratie, ils accentuent le processus de politisation des chefs coutumiers en leur offrant l’opportunité de devenir les intermédiaires des multiples partis politiques créés dans le cadre du multipartisme. Les acteurs politiques s’empressent d’intégrer des chefs coutumiers dans les institutions politiques et vont parfois et non sans intérêts, jusqu’à leur proposer de remplacer l’administration dans certains milieux ruraux. C’est souvent le cas des fameux conseils de sages, institutions censées réunir toutes les grandes notabilités ethniques d’une province et qui, souvent se transforment en gouvernements provinciaux occultes, mettant les officiels en veilleuse.

            En définitive, si Mobutu a enrôlé de force, la nouvelle classe politique des « démocrates » politise de manière « élégante et sans doute démocratique » ! Les élites politiques des temps modernes choisissent d’amadouer régulièrement les chefs coutumiers avant, pendant et après les différentes périodes électorales, dans l’espoir désespéré de se bâtir une « base » ou mieux une assise locale et de se garantir ainsi des voix et des victoires électorales dans leurs circonscriptions électorales respectives à travers le pays. N’est-ce pas ce qui justifie les agitations que nous constatons actuellement dans le chef de certains politiciens du Kwango à la veille des prochaines joutes électorales ?

            Avec l’arrivée de Félix Tshisekedi à la présidence de la RDC, dans un contexte de cohabitation et au regard de la liste longue de conflits coutumiers à régler à travers le pays, le souhait est de voir les chefferies, ce pouvoir à la base, exister sans être l’objet d’une lutte de pouvoir entre le ministre de l’Intérieur, le ministre délégué chargé des affaires coutumières et les gouverneurs acquis à l’Union Sacrée ou au FCC. Wait and see !

• Intronisation des hommes politiques

            Conscients des avantages du pouvoir coutumier, l’élite politique actuelle n’hésite pas à se faire introniser chef coutumier dans leurs provinces respectives. Certains affirment même que « ki kalani kia kusumba, ka isumbakala : si ce pouvoir était à acheter, je me le serai déjà approprié ». C’est sans doute pourquoi Mobutu ne s’est pas fait prier. En homme politique avisé et habile manipulateur, il s’est fait systématiquement introniser chef coutumier dans toutes les provinces du pays. Bien avant lui, pour se légitimer, la sécession katangaise a eu besoin du parapluie de la lignée royale Lunda à travers la personne de Moïse Tshombe. Quant à la sécession du sud-Kasaï, elle a tiré toute sa force dans un fils du terroir qui a eu soin de se faire proclamer Mulopwe des Baluba (roi des Baluba) au préalable.

            Bien plus, les différents chefs rebelles de l’histoire insurrectionnelle de notre pays, depuis Mulele avec les Simba, en passant par les Mai-Mai et les derniers en date, tous se sont souvent auto-proclamés chefs traditionnels pour prétendre être dotés de pouvoirs magiques traditionnels et se faire appuyer par les chefs coutumiers dans la mobilisation de leurs différentes troupes.

            Dans cette théâtralisation intéressée du pouvoir coutumier à travers l’intronisation des élites politiques, on n’est pas surpris, en milieux urbains, de rencontrer des chefs coutumiers improvisés agitant qui, une queue de vache en lieu et place d’une queue de léopard ou vêtu d’un tissu synthétique aux motifs de léopard ; s’appuyant sur une canne en bois incrustée de visages d’ancêtres douteux ; ou encore, s’encombrant d’une peau de léopard vétuste pour impressionner le commun des mortels ou tout simplement attirer l’attention de tous sur son appartenance à une lignée royale célèbre. Je me rappelle encore de cet atelier de formation où tout celui ou toute celle qui se présentait ajoutait « prince ou princesse » de je ne sais plus quel royaume. Lors de cette rencontre, je me suis retrouvé seul sujet de toutes ces majestés.

• Stratégies et acteurs de la survie du pouvoir coutumier

            Depuis toujours, les hommes politiques hostiles à l’existence des chefs coutumiers se demandent ce qui explique la résistance du pouvoir coutumier qui, malgré de nombreuses et féroces critiques de ses détracteurs, préserve ses prérogatives au sein de notre Etat auto-proclamé moderne. D’où tire-t-il cette force qui lui permet de démentir toutes les prédictions de son inévitable désuétude et de déjouer toutes les tentatives d’érection d’un Etat moderne débarrassé des chefs coutumiers et de leurs multitudes chefferies ? Pour répondre à ces questions, deux pistes : des réformes annoncées et non mises en œuvre et les intérêts communs aux élites politiques et aux chefs coutumiers.

• Des réformes annoncées et non mises en œuvre

            Elles sont nombreuses dans l’histoire institutionnelle tumultueuse de notre pays depuis l’époque coloniale jusqu’à ce jour. Les causes de ce jeu d’un pas en avant-dix en arrière sont connues. Il s’agit :

 De la reconnaissance par les différents pouvoirs en place, de l’utilité institutionnelle et politique du pouvoir coutumier et des chefferies dans un état à la superficie d’un continent

 De la carence de fonctionnaires et de personnel formés pour administrer ce pays-continent doté d’immenses espaces ruraux

 Du refus des élites politiques et du pouvoir central de s’aliéner le pouvoir d’en bas comme garantie de survie pour tous

 Du droit des chefs coutumiers de briguer un mandat électif

 Du principe de cooptation des chefs coutumiers dans les institutions nationales et provinciales

 De la mise en place d’une décentralisation sans élections locales pour préserver les intérêts convergents entre acteurs d’un état en décomposition

 De l’inefficacité des mécanismes institutionnels de gestion des litiges coutumiers par les administrateurs de territoire, les gouverneurs, les conseils consultatifs et le ministre en charge des affaires coutumières

 De l’effondrement économique offrant l’image d’un état sans moyens budgétaires nécessaires pour mettre en œuvre ces coûteuses réformes.

• Intérêts communs aux élites politiques et aux chefs coutumiers

            Les élites politiques tentent régulièrement d’ébranler le pouvoir coutumier et de remettre en cause les contours du pouvoir des chefs traditionnels. Mais, malheureusement, leurs différentes et surtout maladroites tentatives ont toujours abouti à des échecs répétés parce qu’incapables de remettre en question la relation de dépendance réciproque qui lie l’état congolais aux chefs coutumiers et à la chefferie.

            A chaque étape de cette relation faite de ruses et de calculs, les élites politiques et le pouvoir central ont fini par comprendre qu’il valait mieux fraterniser avec les acteurs des chefferies. Et ces derniers, pas du tout dupes dans cette alliance qu’ils ont toujours voulu « gagnant-gagnant », ont vite réalisés que leur intégration au système institutionnel et politique n’avait pas que des désavantages. Ils pouvaient, en effet, en tirer des avantages de divers ordres sur le plan institutionnel, individuel et communautaire.

            Dans cette dernière perspective, les chefs coutumiers et la chefferie se rendent bien compte que d’autres horizons s’ouvrent aujourd’hui à la chefferie et qui font, sans doute, la convoitise des élites politiques locales et nationales. Il s’agit des nouvelles initiatives qui offrent à la chefferie et aux communautés à la base, la possibilité de recevoir l’appui d’organisations, agences internationales, ONG et investisseurs en quête de nouveaux partenaires pour l’application de programmes qui placent en première ligne la préservation du patrimoine naturel et la protection de l’environnement. Cette nouvelle ouverture a ainsi offert à l’actuel Kiamvu de la chefferie Pelende Nord, Sa Majesté Mwaku Kabamb Louis Makambu, l’opportunité d’ouvrir sa chefferie aux investisseurs du domaine de la protection de la nature.

Conclusion

            Mis ensemble, tous ces éléments mentionnés ci-haut, semblent étrangement confirmer que le pouvoir coutumier et la chefferie continueront à faire partie de l’architecture institutionnelle et politique de notre pays. Son futur dépendra de la capacité de la nouvelle génération des chefs coutumiers instruits de refuser le jeu de balancier qu’impose l’état moderne et qui ne facilitent pas l’exercice d’un pouvoir d’Etat répondant aux aspirations profondes des populations. C’est à cette génération qu’il revient d’ouvrir cet espace tant attendu de réinvention de la gouvernance dans notre pays au travers d’un patient aller-retour entre d’une part ce qui s’invente dans la chefferie et d’autre part les principes dégagés de l’expérience de la gouvernance dite moderne.

            Cette génération doit comprendre que la chefferie doit revenir à son idéal ancestral de service pour, dans le cadre d’un processus d’incorporation réciproque, reprendre sa place de première cellule citoyenne où se cultivent les valeurs démocratiques, des valeurs humaines qui, depuis nos ancêtres, ont toujours règlementé la vie au quotidien de la chefferie et de la société.

            Cette génération de chefs coutumiers doit réaliser que le futur de la chefferie dépend de sa volonté de mettre fin aux nombreux conflits qui émaillent la vie de la chefferie et affaiblissent son pouvoir. Ces querelles intestines sont des occasions offertes aux élites politiques envieuses de s’immiscer dans le jeu de désignation et d’investissement souvent dans l’espoir d’en tirer des bénéfices personnels. Tout en respectant les procédures officielles d’investiture, les héritiers du pouvoir coutumier doivent continuer à affirmer, à respecter et faire respecter les principes comme :

 La rotation dans l’exercice du pouvoir, à la fin de chaque règne, entre les lignées postulantes et en interne de ces mêmes lignées

 Le respect des investisseurs chargés d’introniser le prince dès que choisi par sa lignée

 Le profil d’âge, de savoir, savoir, faire et savoir être qu’exige l’exercice moderne de cette fonction de chef coutumier

 L’interdiction officielle de toute interférence financière ou autre des élites politiques dans le processus de désignation et d’investiture du chef coutumier.

 Le respect, par les administrations locales, provinciales et le pouvoir central de la ligne de démarcation entre le pouvoir traditionnel et le pouvoir d’Etat pour une cohabitation protectrice de la diversité de nos populations.

Thierry Nlandu Mayamba – Professeur à la Faculté des Lettres/Université

de Kinshasa

Consultant en Développement Organisationnel

Email : thierrynlandu@yahoo.fr

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