Jean-Marie Bamporiki Manegabe, élu du territoire de Kabare dans la province du Sud-Kivu, a été officiellement désigné président du groupe parlementaire UNC et Alliés à l’Assemblée Nationale.
Il succède ainsi à Justin Bitakwira qui a rendu le tablier le mardi 13 mai 2014 à la tête de ce groupe parlementaire de l’opposition après plus de deux ans de règne.
L’annonce a été faite par le Secrétaire General de l’UNC, Jean Bertrand Ewanga hier mardi 20 mai au siège de son parti dans la commune de Barumbu.
Pour donner un cachet spécial à cet événement, le président de l’UNC et autorité morale de la CVD, Vital Kamerhe y a marqué sa présence.
Dans une déclaration à la presse, Ewanga a loué l’expertise du successeur de Justin Bitakwira qui se distinguait durant la législature en cours par ses pertinentes interventions dans le débat sur le projet du budget défendu par le premier ministre Matata à l’Assemblée nationale et d’autres questions parlementaires en matière économique et financière.
Le Secrétaire général de l’UNC a souligné que Bamporiki possède des atouts pour défendre les intérêts de leur groupe parlementaire au niveau de la conférence des présidents à l’Assemblée nationale.
Ce proche de Kamerhe a saisi l’occasion pour réaffirmer le refus de son parti de participer au gouvernement de cohésion nationale en gestation dans les couloirs du Palais du peuple.
«Tout membre de l’UNC qui entre dans cette équipe gouvernementale sera d’office radié du parti », a-t-il martelé, avant d’appeler les militants et cadres du parti cher à Kamerhe à travailler pour l’alternance démocratique en 2016 en République Démocratique du Congo.
Prenant la parole à son tour, le nouveau promu a remercié le président Kamerhe et ses collègues du groupe parlementaire pour le choix porté sur sa modeste personne.
L’élu de Kabare a pris l’engagement d’être leur humble serviteur à la tête du groupe parlementaire UNC et Alliés.
Pour la petite histoire, Bamporiki avait fait mouche à la plénière consacrée à l’examen du projet budget pour l’exercice 2012 à l’Assemblée Nationale.
Cet ancien inspecteur des finances avait démontré la violation de l’article 79 de la loi des finance sur la reddition des comptes par le chef du gouvernement dans la présentation de ce projet de budget.
ERIC WEMBA