
Sa descente a coïncidé avec la présence, à Lubumbashi, de Marcel Ilunga Lehu, ministre de l’Industrie, en mission d’organisation et de relancer de l’industrie locale, en vue de favoriser la création de nouvelles industries.
En vue d’élargir l’impact des offres de crédits ou des subventions pour mieux accompagner les operateurs économiques, le FPI a choisi de mettre en contribution les gouverneurs des provinces pour identifier les vrais projets d’investissements. « Nous avons emprunté une approche pédagogique pour sensibiliser les opérateurs économiques membres de la FEC. On leur a expliqué la mission et les défis que rencontre l’établissement actuellement. Mais le FPI reste la cheville ouvrière du plan national d’industrialisation du pays. On est engagé à jouer pleinement notre rôle pour un nouvel élan dans la promotion de l’industrie », a-t-il indiqué.
Prêchant la vision du comité de gestion pour l’année 2017, Boniface Kasembe a annoncé que c’est une année du recouvrement, de la maîtrise des charges, qui ne peut être possible que par l’engagement de tous les agents et cadres du FPI. « Dans cet ordre d’idées, il apparait que certaines actions et décisions doivent être exécutées immédiatement, notamment l’amélioration de la gouvernance des fonds, la mobilisation accrue de la taxe de promotion de l’Industrie, le recouvrement des créances, l’évaluation optimale des projets, la couverture des risques et la parfaite maitrise de charges ». Des orientations précises ont été données en vue de matérialiser la nouvelle vision managériale du FPI qui est la recherche de l’émergence d’une classe d’entrepreneurs nationaux et la sauvegarde des industries congolaises en péril.
Pour rappel, les états des lieux du FPI organisés à Kinshasa ont révélé un diagnostic catastrophique. Parmi ces difficultés, il faut noter le faible taux de recouvrement de la taxe de promotion de l’industrie, des prêts consentis aux promoteurs non remboursés et les difficultés de réaliser les garanties constituées en couverture desdits prêts. Bref un déséquilibre persistant au niveau du compte d’exploitation, une adéquation entre les ressources de financement et les besoins exprimés aux guichets de l’entreprise.
Tshieke Bukasa