
Le problème des danses et paroles obscènes dans les médias audiovisuels était le sujet phare débattu par Tito Ndombi et consorts. Ces régulateurs ont relevé les dérapages enregistrés régulièrement dand des émissions musicales dans les médias audiovisuels. S’appuyant sur la plainte introduite par le coordonnateur de la Liprosoc en date du 4 novembre 2015 à propos d’une émission musicale dans «B One» il y a quelques semaines, le CSAC a planché longuement sur ce problème et décidé de suspendre pour une durée de deux semaines l’émission musicale de B One intitulée « B One Music ». S’étant convenus d’user des prérogatives qui sont les leurs pour préserver les bonnes mœurs dans les médias, les membres du CSAC ont lancé par la même occasion une sévère mise en garde aux autres chroniqueurs de musique pour qu’ils s’abstiennent d’encourager les danses et paroles obscènes.
Chantal Kanymbo, rapporteur du CSAC, a relevé dans son compte rendu aux médias le feuilleton de l’émission « Congo Histoire » de la RTNC. Elle a rappelé la promesse faite par la hiérarchie de la RTNC de diffuser ladite émission en différé pour élaguer des extraits à problèmes et dit que le CSAC fait des observations à la dite chaîne pour qu’elle honore ses engagements.
Un autre dossier traité est celui des sociétés de télédistribution, à savoir, Startimes et Blue Sat
Le CSAC a décidé d’accéder à la demande de fréquence sollicitée par Startimes pour s’implanter dans tout l’arrière pays. Par ailleurs, la seconde entreprise de télédistribution vient de régulariser son dossier administratif et peut travailler sans peur d’encourir les rigueurs de la loi.
Le journal « l’Interprète » est suspendu pour une période de 45 jours. Le CSAC qui vient de clôturer ce dossier va prendre langue avec l’UNPC. En outre, le directeur de publication dudit organe est appelé à déposer au CSAC son dossier administratif.
Jean-Pierre Nkutu