Le peuple congolais a le droit de connaître, dans le moindre détail, sans ajout ni retrait, tous les faits liés à son «Histoire» passée, présente et à venir. S’agissant singulièrement de son passé, il se trouve des individus visiblement décidés à falsifier des pages pourtant infalsifiables de l’histoire nationale.
C’est dans le souci de replacer les faits dans leur vrai contexte que «Le Phare» s’est résolu à mettre le holà à l’entreprise de tripatouillage des «vérités» historiques. Compte tenu des circonstances et des attentes actuelles des millions de compatriotes, les pages d’histoire ainsi rouvertes ont eu pour point de départ l’assassinat de Lumumba, Mpolo et Okito. Et la restitution de la longue série des crimes politiques qu’a connus le pays depuis les années’60 va se poursuivre jusqu’à l’épuisement total des archives à la portée du quotidien de l’avenue Lukusa. Sa démarche ne vise qu’un objectif : amener les générations présentes et futures à connaître leur «Histoire», la vraie.
VI. Les responsabilités
VI. a) Des responsabilités collectives
1. Le MPR Parti-Etat, est responsable d’avoir opté pour un système néo-fascinant restreignant les libertés individuelles et collectives. La responsabilité du MPR réside également au fait d’avoir condamné à la misère la population estudiantine. La dégradation accélérée des infrastructures académiques, la situation sociale précaire des étudiants expliquent entre autres, les revendications et l’agitation dans les milieux estudiantins.
2. Le président de la République pour n’avoir pas su garantir la sécurité de la population, particulièrement la population estudiantine et pour avoir laissé faire les militaires armés contre des étudiants sur base du « Plan Gata ».
3. L’Assemblée nationale est également responsable. Elle a provoqué la réaction des étudiants suite aux prises des positions rétrogrades et impopulaires de ses membres, en l’occurrence, le soutien du discours présidentiel du 3 mai 1990, discours tendant à bloquer l’évolution démocratique annoncée le 24 avril 1990.
4. Le Gouvernement de la Transition dirigé par le Premier Ministre Lunda Bululu pour n’avoir pas su résoudre le problème des étudiants ou du moins annoncer des solutions appropriées afin d’éviter les antagonismes qui ont élu domicile dans les milieux universitaires.
5. Le service de sécurité pour avoir infesté les universités et les instituts par des groupes d’informateurs et pour avoir considéré ces milieux du savoir comme des foyers d’agitation et d’opposition au régime du président Mobutu.
6. Le Conseil régional de sécurité/Shaba pour avoir pris avec légèreté des mesures aux conséquences fâcheuses (interruption de la fourniture d’eau et d’électricité).
7. Le comité de gestion de l’université pour avoir cautionné la présence des groupes d’informateurs des services de sécurité sur les cités universitaires.
De l’implication des autorités centrales
Votre Commission s’est posée la question suivante : le pouvoir central, en l’occurrence le Chef de l’Etat, était-il au courant du climat tendu à l’université de Lubumbashi ?
Comme l’a constaté votre Commission à travers les textes de différents messages phoniques, le gouverneur Koyagialo, le commandant a.i. de la première région militaire, le colonel Lokio, le commandant de la garde civile/Shaba, le major Lokombe, l’Administrateur régional de l’ANI, monsieur Gata et celui de l’AND, monsieur Uba, ont été depuis le 10 mai 1990 en contact avec leurs autorités hiérarchiques respectives de Kinshasa.
En date du 13 mai 1990, dans l’avant-midi, c’est-à-dire au lendemain des événements, le Vice-premier ministre et ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, monsieur Engulu arrive à Lubumbashi. Il était muni d’un ordre de mission signé en date du 12 mai 1990.
Interrogé par votre Commission, celui-ci répondra comme suit aux questions à lui posées :
Question : sur ordre de qui étiez-vous allé à Lubumbashi.
Réponse : sur ma décision personnelle étant ministre de l’Intérieur. Le président de la République m’a donné l’autorisation de me rendre à Lubumbashi mais l’initiative est venue de moi-même.
Plus tard, au cours de la même audition, à la question de savoir si c’était lui qui avait informé le président du motif de son voyage, il répondra : « Moi, je lui ait dit que je venais d’apprendre à la RFI qu’il y a eu des morts à Lubumbashi dans les incidents de campus de Lubumbashi. Je m’en vais à Lubumbashi pour m’en rendre compte. J’ai dit la même chose au Premier Ministre qui m’a autorisé avec un ordre de mission à me rendre à Lubumbashi ».
Entendu par votre Commission, monsieur Lunda Bulululu Premier Ministre, alléguera ceci :
Question : Etiez-vous au courant du départ du Vice-Premier ministre Engulu à Lubumbashi ?
Réponse : Non, nous n’avons pas conféré. C’est après que j’étais au courant de son voyage.
Question : N’étiez-vous pas étonné de recevoir de votre collaborateur une communication de Lubumbashi ?
Réponse : Quand il est parti, il n’y a pas eu concertation. C’est quand je me suis présenté au Parlement que j’ai dit que c’est en accord avec le président de la République qu’il s’’y est rendu. Quand il était à Lubumbashi, il m’a dit avoir appris des événements de Bukavu. C’est alors que lui ai dit de passer par Bukavu et ensuite Kisangani.
Par ailleurs, le Premier Ministre Lunda Bululu affirme avoir été informé par le président de la République. En ce moment-là, monsieur Engulu qui affirme avoir appris la nouvelle par les médias internationaux était déjà à Lubumbashi.
Pour votre Commission, monsieur Lunda Bululu était en train de cacher quelque chose. Aussi, comment peut-on expliquer que monsieur Engulu ait été le seul à apprendre des médias étrangers le massacre des étudiants 24 heures seulement après, soit le 13 mai 90 ? En vérité, Radio France Internationale qui était parmi les premiers à annoncer la triste nouvelle l’a fait deux jours après, soit le 14 mai.
Le général Mahele, responsable de SARM a, lui aussi, été dépêché à Lubumbashi pour mener, dit-on, une enquête minutieuse. De quelle enquête aura-t-il été question ?
Il conviendra d’ajouter qu’en vertu d’une ordonnance instituant l’Etat du territoire, monsieur Engulu était censé avoir été au courant des événements de l’Unilu le même jour.
En date du 1er mai 1990, monsieur Gata, directeur régional de l’Ani/Shaba a envoyé auprès de l’Administrateur général de l’Ani un rapport à caractère strictement confidentiel.
Dans celui-ci il est écrit ce qui suit :
Un grave complot destiné à l’élimination physique du président de la République était au campus ». Qu’est-ce à dire ? Sur quoi monsieur Gata avait-il fondé ce motif ? Que visait-il ?
En effet, nulle part, les témoignages n’ont fait état de préméditation et complot contre les étudiants de la part d’un groupe de personnes bénéficiant d’un mandat public.
Monsieur Elonga Kanga, directeur régional SNEL/Shaba a donné à votre Commission un témoignage assez révélateur, issu de sa conversation avec monsieur Roger Lokombe, responsable de la Garde civile/Shaba et un certain Pepe, responsable adjoint de la Sécurité dans la région du Shaba.
A la question d’Elonga adressée à Roger à savoir comment il lui avait été envoyé chez lui les éléments de la Garde civile, celui-ci ne lui réserve aucune réponse explicite. Mais juste, il lui dira que « c’est comme ça ». Peu après, Pepe dira : « De l’ensemble des événements qui se sont passés au Zaïre, dans le milieu des étudiants à Kinshasa, à Mbuji-Mayi, à Kisangani etc. Kaka Awa président apesaki biso félicitation ».
L’implication du président de la République dans le massacre des étudiants de Lubumbashi est à peine discutable.
Selon le rapport Wako, la Présidence était alertée à la suite de la gravité apparente de la situation sur les cités universitaires et informée sur les décisions prises par certains responsables de services de sécurité. Gérant par devers eux les rapports alarmants envoyés de Lubumbashi, ceux-ci obtinrent l’aval de programmer une opération commando sur le campus.
Dans l’entretemps, fait remarquer Wako à la page 56 : «le Gouverneur Koyagialo contacte le président de la République pour lui communiquer les conclusions de la réunion de la sécurité de la matinée et apparemment pour essayer de faire annuler la décision du pouvoir central ordonnant l’exécution de l’opération Gata. Personne ne sait si le gouverneur Koyagialo avait réussi à se faire entendre par ses interlocuteurs.
Sur cette question précise, votre Commission fonde la conviction que toutes les autorités centrales, particulièrement les responsables de la Sécurité, étaient bien renseignés sur la situation qui prévalait à l’université de Lubumbashi. Le démantèlement de leurs réseaux parallèles sur les cités universitaires et la correction infligée à leurs agents ainsi que le soi-disant complot contre la personne du Chef de l’Etat constituent les motifs à la base de la réaction répressive qu’ils n’ont pas su maîtriser.
V. De la qualification du fait incriminé
De ce qui précède, votre Commission a requalifié ce massacre de crime d’Etat. Par celui-ci, il faut entendre un crime commis par un pouvoir d’Etat ou ses représentants dans le but soit de terroriser son peuple, soit de le massacrer, soit de détruire en tout ou partie un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel y compris des membres du groupe, la soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence susceptibles d’entraîner sa destruction physique totale ou partielle. Quant à la responsabilité, il n’exonère pas son (leur) auteur, fut-il chef de l’Etat ou gouvernement, pour l’avoir commis. Il implique toute personne y accusée qui a agi sur l’ordre de son gouvernement ou d’un supérieur hiérarchique, si elle avait la possibilité dans les circonstances existantes de ne pas se conformer à cet ordre.
Comme on le voit, la responsabilité du pouvoir tant en région qu’au niveau central est évidente dans les événements de la nuit du 11 au 12 mai 1990. Opérant conformément aux principes de ce que les sociologues appellent « Etat fasciste », il résulte que la mort et la désolation semées à l’Unilu devaient servir d’exemple de répression en cette période de crise politique.
Un Etat fasciste procède par deux principes suivants :
a) Transmutations constates au sein de l’Etat tantôt entre les sièges du pouvoir réel et le pouvoir formel, tantôt entre les courroies et les courroies formelles de transmission.
b) Superposition des appareils répressifs permettant leur contrôle efficace sous la dominance de l’un d’entre eux et substitution rapide de l’un à l’autre lorsque la « cristallisation » des rapports risque de contrer l’hégémonie de la fraction de classe qui assure cet état d’exception (Plan Gata).
En fait, cette organisation du pouvoir permet de mener le « jeu » interventionniste particulier qu’exige la conjoncture de crise, c’est-à-dire de manœuvrer les rues contre les autres, les diverses fractions de classe au moyen des courroies parallèles occultes et superposées et de réorganiser ainsi l’ordre ancien.
Aussi nul n’ignore la misère ambiante dans laquelle, étaient relégués les étudiants zaïrois en général, ceux de Lubumbashi en particulier du fait de la persécution politique dont ils sont victimes pour leur idéal démocratique. Leur milieu est truffé d’agents de sécurité et de brigadiers de répression entretenus par les autorités académiques.
Que les restaurants estudiantins aient été supprimés, que les soins médicaux aient connu le même sort, tout cela est de notoriété publique. Que la majorité des étudiants zaïrois ne satisfassent pas à leurs besoins élémentaires, votre Commission ne peut que le déplorer et le dénoncer. Mais qu’une minorité d’étudiants privilégiés et soutenus dans les réseaux du pouvoir pousse la méchanceté jusqu’au mépris des autres. Voilà ce qui dépasse tout entendement.
C’est à ce niveau que les paroles de demoiselle Baramoto Koto sont révélatrices d’un état d’esprit : « Soki bolingi mbongo boloba, affamés idiots » (Si vous voulez de l’argent, je peux vous le donner. Bande d’idiots, faméliques). Parole susceptible d’exacerber l’antagonisme aiguisé par les conditions infrahumaines dans lesquelles le pouvoir du MPR a plongé les étudiants.
VI. Des responsabilités individuelles
1. Monsieur Lunda Bululu, pour n’avoir pris aucune mesure à l’endroit de ses collaborateurs ni avant ni après les événements et pour avoir banalisé le drame.
2. Monsieur Engulu Baanga Mpongo, pour complicité dans l’organisation de l’expédition punitive et faux témoignages sur les événements.
3. Messieurs Goga (Ani), Gata (Ani-Shaba), Uba (AND/Shaba), Koyagialo, Lokio, Lokombe, outre leur responsabilité en tant qu’auteurs intellectuels de l’agression, ils ont dissimulé la vérité toute entière.
4. Monsieur Aloni Kamanda, recteur, pour irresponsabilité notoire devant la persécution des étudiants frisant une complicité avec les autorités politiques régionales et les services de sécurité.
5. Messieurs Payou Belle, Tokongba Ntete et les autres étudiants agresseurs, auteurs matériels du crime. Ils ont l’entière responsabilité d’avoir causé la mort de leurs collègues étudiants sur les cités universitaires de Lubumbashi dans la nuit du 11 au 12 mai 1990.
VII. Option à lever et recommandations
VII. a) Option à lever
A cause de la nature particulière de ce crime, votre Commission propose la réouverture du procès afin que, sur base de nouvelles responsabilités, le glaive de la justice ne rate plus sa cible.
Dans ce même cadre, votre Commission décide la constitution d’une Commission d’enquête indépendante et bien outillée.
Pendant ce temps, les personnes qui s’y retrouveraient impliquées devront, à titre conservatoire, être privées d’un mandat public pendant toute la durée de l’enquête et du procès.
VII. b) Des recommandations
Afin d’éviter que dans l’avenir ce genre de crime d’Etat ne se reproduise, votre Commission recommande :
1. L’assainissement des milieux universitaires et supérieurs du pays
2. L’adhésion des étudiants aux organisations de leur choix.
3. L’équipement de l’université de Lubumbashi en infrastructures adéquates
4. La démocratisation de la vie universitaire par l’organisation des élections des autorités académiques à tous les niveaux.
5. La réinstauration des libertés académiques.
6. L’indemnisation des étudiants de l’Unilu et particulièrement la reprise en charge aux soins de l’étudiant Kapanga Tshimanga, grièvement blessé lors de ces événements.
LISTE DES ETUDIANTS MORTS OU DISPARUS
1. Abel Kajanga G2 S.P.A
2. BIZURI NFUNDI G1 GEO.
3. BUKASA KASANKITI G3 DROIT
4. EMALA ONIA
5. FAYIDA L, SC. SOC.
6. BASUKU MWAMBA NTUMBA G1 LLA
7. TSASA TSATSA G2
8. KABANGA KABADIKI G3 ANGLAIS
9. KABATWILA BETU G3 ANGLAIS
10. KADAN KELWA
11. KALENGA MWENGE L2 GEO
12. KALONDA DJIBU L2 DROIT
15. KATAMBAY DIATABA G1 CHIMIE
16. KAYEMBE CLEMENT
17. KAYLINDA SEKWEKE
18. KAYUMBA WILLY G3 SPA
19. KIZAWURI L1 SC. SOC.
20. KILAYE MULEBELA G1 SPA
21. KITENGE G3 DROIT
22. KYULU MITIMINGI G1 ANGLAIS
23. LUMPUNGU ILUNGA L2 SPA
24. MABIZIZI MAVEZI
25. MADIMBA KAPENA CHARLES JOSEPH G1 DROIT
26. MAKUTUTUKU GEORGES L1 DROIT
27. MASHALALE
28. MASHINDOLA KAWANGO
29. MASUNDA LELO RAPHAIL G2 MED. H
30. MATH LAMATH G1 LLA
31. MABOLAMA
32. MUFABUKE G3 DROIT
33. MULAMBI LUMBU G2 ECO
34. MULUMBA TSHITOLO
35. MUTOMBO MUPOMPA
36. MWANA
37. NDOY FUME KOY G3 DROIT
38. NAGALA MULUME
39. NGOYI KIBAWA G1 RT
40. NGOYI KAMANDA G1 DROIT
41. NGOYI (LUKWASA) G1 DROIT
42. NGUMBU G3 MED. VED.
43. NIATI DI MWANZA (JEAN-PIERRE) G1 DROIT
44. NTAMBWE (MOISE)
45. NTUMBA
46. NUMBI KABASELE G2 DROIT
47. NUMBI WA NBANZA
48. NZUNDA
49. PAMBU EKA NKWANZA G2 ECO
50. RAMAZANI DROIT
51. RUKE KARIBO
52. SAMBA G2 SPA
53. TSHIBAND MATOL G3 LLA
54. TSHILOMBO G3 PHILO
55. TSHIMANGA ABEL
56. TSHIOMBA OLOMBA G2 SPA
57. TSHIOYI MULUMBA
58. YAV KARUMB L1 LETTRES
59. LUNDU LUNDU
60. MUHIGIRWA RAPHAEL
61. MBAGIRA ALEXANDRE
62. KABONGO KALONZO AIME G1 DROIT
63. MAMPOVISA MAVINGA L1 RJ
SOURCE :
1) Rapport SA Wako, Nations Unies sur le massacre des étudiants UNILU
2) Dossier table ronde des étudiants UNILU
3) Rapport Commission d’enquête les événements du campus de Lubumbashi
LISTE DES ETUDIANTS AGRESSEURS NUIT DU 11 aAU 12 MAI 1990
1. YENDE BAGAZA L 1 ECO
2. EHOLO ETUMBA L2 SPA
3. MUKUYENIWA-TE-NGONGBE L2 SPA
4. KAMABA BENZA L1 SPA
5. LAMBA DAKUMBUNA L1 SPA
6. sungu zo l2 ri
7. ngala likoka l2 ri
8. sigba komozigi l2 spa
9. genyengo mbingo l2 droit
10. solonggbondo yengi g3 ri
11. bulunu lambo g1 med
12. koto gbako g2 droit
13. wavara kodoroti g2 droit
14. lita mokilima g1 ri
15. nzwambe gangale g3
16. gerembuisambo g2 ri
17. magbia gbadoko g2 med vet
18. kawomba te fogbia l1 sgie
19. seda takulafele g3 spa
20. nadeane bolongi g1 spa
21. mohinga tokata g1 spa
22. yakolo-ne-gulunu l1 eco
23. seka hulute l1 eco
24. mbango yanda banga g3 eco
25. wambine bobo l1 droit
26. balingi g2 spa
27. mbelenga ayela g3 med h
28. kopengala ntotwanye g3 eco
29. ngalo kodo g2 spa
30. sango wiziwa g2 spa
31. lesomba gbandindi g1 spa
32. bakongo bokatola g1 ri
33. engasi kuleviko l1 ri
34. kokenye dagbia g3 spa
35. peromakawo kosangba g3 eco
36. vungbo bongo yawuli g3 ri
37. kadany bongo g1 eco
38. kadany ayinga g2 droit
39. zimango ngama s/gie
40. mohindi-te-kaya g2 spa
41. salo pasi g1 droit
42. elembi ngbondnoko g1 spa
43. bokele eyale g2 chimie
44. bofondo loombe l2 ri
45. bongongo tanga g2 med. h.
46. bokongo bokatola g1 ri
47. mbwase mokoko g1 med h
48. lenga wa lengal1 droit
49. alenge kpalawele g3 spa
50. mpunga liango l1 spa
51. bandeko bekoni l1 droit
52. boyene kulufa l1 droit
53. modeawi g2 eco
54. angbakodoro g2 droit
55. bayaka ngbangadia g1 eco
56. ikundomyonsaba l1 droit
57. mopati ngobo g1 ri
58. sengia sabusu g1 eco
59. ndowiya mungazo l1 spa
60. taila kambo g3 spa
61. ndegbu g1 med vet
62. kaala ikolo l2 spa sociologie
63. liango l2 spa
64. mogbelo asiasongo g1 spa
65. pelewe bipe g1 spa
66. kandango yabata g2
67. abelo pele g3 eco
68. ngbokoto mbuitene g2 sgi
69. katokwa efoka g3 ri
70. agoma-te-ndonyila g2 ri l1 ?
droit
71. iluta ekofo
72. itambala g1 ri
73. payu bel g2 polytechnique
74. tokonga ntete
75. sango g2 spa
76. bulu g1 ri
77. bulunu g1 med h
78. kini donda l2 philo
79. bolia mombayi g3 droit
80. agbongo boti g3 spa
81. imbole bolumbi d1 m-h
82. luwa liyelelo g2 s
83. ndjemoti boyele g2 spa
84. batamba prosper g3 eco
85. bompete ekeya g2 p
86. manua bandeza l2 spa
87. boboy jules l1 spa
88. muakobila mokili g1 eco
89. ndoba itwo gde 1 chimie
90. makeba manyakungwala g2 eco
91. mwana kasa bombimbe l1 spa
92. ligbemba likanza g2 droit
93. liwanga eba g1 spa
94. bokolo bonyanga g3 eco
95. mwasa mwenge lindjoka g3 spa
96. esuku mombey g1 m-h
97. vungbo kadani g3 ri
98. masangi mbondo l1 s
99. mapunzu mbembo g2 droit (ar)
source :
1) Koyagialo : ancien gouverneur du Shaba (78 noms
2) Rapport d’enquête sur les événements du campus universitaire de L’Shi
3) Rapport SA Wako, Nations-Unies, sur le massacre des étudiants UNILU
4) Arrêt de la Cour suprême de Justice sur procès Koyagialo et consorts
5) Dossier table-Ronde des Etudiants UNILU
LISTE DU COMMANDO DRAGON POUR
L’OPERATION «MISSION SAM. 7 LUBUMBASHI
1° Major Yalanda, n° mécano 157 218 L
2° Major Luyeye, n° mécano non révélé
3° Adjudant Boloko, n° mécano 226 377 Y
4° Sergents : – Lembe, mécano 225 272 W
– Lelo, mécano 225 673 W
– Konzi, mécano 225 839
– Isanzo, mécano 226 171 A
– Losanganya, mécano 227 239 P
– Ebongwa, mécano 225 003 N
– Samba, mécano 225 176 E
– Asani, mécano 225 979 H
– Limbele, mécano 225 032 Z S
– Bonginda, mécano non révélé
– Bavangila, mécano non révélé
– Mangandi, mécano non révélé
– Movoto, mécano non révélé
– Ngenganze, mécano non révélé
– Kingoro, mécano non révélé
– Lemba, mécano non révélé
5° Sous-lieutenant Mandeli, mécano non révélé
SOURCE :
Anonyme, «Enquête silencieux». résultats du rapport d’enquête sur les massacres du campus univeritaires de Lubumbashi.