L’instruction de l’affaire inscrite sous le RP 10.384 relative à la citation directe de Me Idriss’a Shabani wa Shabid, avocat au Barreau de Bandundu contre son ancien client, Ernest Ifeanyi Mwajiaku se poursuit au tribunal de Paix de Pont de Kasa-Vubu dans la chambre IV.
Après le renvoi à la trentaine lors de l’audience passée, l’audience d’hier mardi 6 mai était très courte bien que la deuxième réponse à l’expertise « la réquisition » de l’entreprise des télécommunications Vodacom RDC, était déposée au tribunal.
Cette deuxième expertise était exigée suite à la contestation de la première par Me Idriss’a Shabani wa Shabib. Constitué en partie civile, l’intéressé a exigé un autre renvoi à la huitaine afin de prendre la réponse de Vodacom.
En clair, la partie citant a suggéré au tribunal de renvoyer une fois de plus le procès afin de lui permettre de s’imprégner du contenu de ce rapport établi par Vodacom, étant donné que cette société n’a pas pris soin de déposer son rapport au bon moment pour que les deux parties aient suffisamment le temps de pénétrer le dossier.
De son coté, la partie citée n’a soulevé aucune exception suite à cette demande alors qu’elle était prête à plaider et en finir avec ce fameux procès.
En prenant la parole, le ministère public s’est dit d’accord pour un renvoi du procès afin de compulser ledit rapport. Requête approuvée également par le tribunal qui a fixé la prochaine audience au 12 mai 2014.
Il sied de noter que le rapport de Vodacom doit en principe reprendre les appels et les messages émis par Me IFEANY, puisque les messages faisant l’objet de cette poursuite judiciaire datent du mois de juin 2013, selon Me Idriss’a Shabani wa Shabid.
Rappel
L’affaire pour laquelle Me Idriss’a avait plaidé conjointement avec Me Charlène Yangazo Bukasa au premier et au second degrés concernait le nigérian Ernest à réclamer 25 000 dollars américains comme frais d’honoraires pour ses prestations. Cela a fait objet de la « citation directe » dans laquelle il prétend qu’il aurait été victime des menaces téléphoniques et Sms par son ancien client en 2013.
Cette affaire opposait son client Ernest à Benjamin Akamelu, patron des établissements Anamex Motors sous RPE 081, RPE 109, et RPA 11 899 au tribunal de commerce de la Gombe à Kinshasa et à la Cour d’Appel de la même juridiction.
Cependant, le tribunal de commerce avait attribué les dommages et intérêts d’un montant de 25 000 dollars américains.
Après cela, Benjamin Akamelu, patron des établissements Anamex Motors est allé en appel. A ce stade, le juge de la Cour d’Appel a réduit ses frais de 25 000 à 2 000 dollars. A suivre
Dorcas Nsomue