«Comment assurer la prévention des maladies courantes pouvant causer l’absence des femmes dans les actions de développement durable (malaria, Sida, Ist, Cancer de sein, de l’utérus, tuberculose)? C’est le thème qui a sanctionné la clôture du mois de mars, mois consacré à la femme à l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication, hier mardi 24 mars. Autorités académiques, scientifiques, étudiants et étudiantes étaient tous invités à réfléchir sur ces problèmes de société qui freinent et empêchent l’autonomisation de la femme qui est appelée à devenir un véritable moteur du développement et de transformation de son milieu. Outre le mot de Bienvenu prononcé par le Recteur de l’Ifasic, Jean-Lucien Kithima, dont l’institution est en majorité composée de la gente féminine, quatre exposés ont marqué cette journée.
Il s’agit notamment les exposés sur l’instruction comme facteur d’autonomisation de la femme, abordé par le professeur Bayedila de l’Ifasic, l’intervention des humanitaires dans l’autonomisation de la femme en RDC par Ocha; la femme, hygiène corporelle et environnement par docteur Beya et enfin, de la projection du film sur le cancer du sein et de l’utérus.
Secrétaire général Administratif, professeur en communication, Espérance Bayedila a toujours considéré l’instruction comme une arme décisive pour permettre à la femme de jouer complètement son rôle dans la société, au-delà du sexe. Ainsi, dans le jeu de questions-réponses, elle a martelé que l’instruction est la clé et la voie de l’autonomie de la femme. Car, a –t-elle indiqué, seule l’éducation ou pour mieux dire, l’instruction qui permet aux personnes de se réaliser et d’être libres. Elle a ainsi encouragé les parents à donner plus d’instruction à leurs enfants indépendamment des sexes, filles et garçons, afin de donner à tous une égalité de chances pour l’accomplissement du genre.
Quant à Chantal Baloaiz, assistante humanitarian affairs officer à Ocha, elle a fait savoir que bien que l’aide humanitaire soit vue comme une assistance ponctuelle ou d’urgence, il y a des mécanismes mis en place afin qu’une fois l’urgence passée, l’on permette aux familles de se reconstituer et de vite retrouver une certaine autonomie. Dans la plupart des cas, a-t-elle renseigné, c’est la femme qui est le maillon essentiel. Ainsi, l’autonomisation de la femme dans ce contexte vise à donner à cette dernière les moyens de participer pleinement à la vie économique dans tous les secteurs essentiels. En RDC, la communauté humanitaire appuie ainsi le gouvernement pour que les femmes retrouvent leur autonomie à travers plusieurs projets : distribution des dons, semences agricoles et outils pour leur permettre de redémarrer une activité champêtre dont la production et la vente pourront aider à nourrir les
familles et avoir de quoi faire face à d’autres besoins vitaux.
Signalons que l’Ong « les Ailes du cœur » a profité de cette tribune pour sensibiliser le personnel féminin de l’Ifasic ainsi que les étudiantes sur l’importance de la prévention des cancers du sein et de l’utérus qui font beaucoup de victimes. Une fois dépistée et prises en charge à temps, ces graves maladies qui déciment des milliers de personnes peuvent être vaincues.
VAN