Après plusieurs décennies de désordre dans l’Enseignement supérieur, universitaire et recherche scientifique, l’actuel ministre de tutelle a réussi à uniformiser mais également à faire respecter le calendrier académique.
Comme preuve de cette nouvelle habitude qui devra se pérenniser, c’est à échéance voulue et sans fausse note que toutes les institutions universitaires du pays, tant publiques que privées ont procédé à la clôture de l’année académique suivant la circulaire 015 qui envisageait de sanctionner tout contrevenant à cette disposition. Finies les années académiques élastiques où chaque institution avait son propre calendrier et où parfois les années se chevauchaient.
Désormais, l’université congolaise est unie. Tout le pays sait aujourd’hui que l’année démarre au mois d’octobre pour se clôturer au mois de juillet.
Cela laisse ainsi un temps de répit aux parents pour se reconstituer financièrement, afin de préparer l’année suivante et vérifier également la régularité ou pas des cas de tous les touristes envoyés aux études et qui passent le clair de leur temps à faire autre chose que les études pour lesquelles leurs géniteurs se sacrifient compte tenu de la paupérisation actuelle.
Par ailleurs, pour les finalistes de ces universités, c’est aussi un ouf de soulagement, car ils éprouvaient énormément de peine pour retrouver les traces de leurs dossiers académiques et les faire rétablir.
A y regarder de près Maker Mwangu, ministre ad intérim, faisant fonction du ministre de l’Esurs, est en passe de réussir son pari.
De préalables
obligatoires
Cependant, au-delà de cet aspect protocolaire, le ministre devra mettre les bouchées doubles pour s’attaquer dans les limites de ses compétences aux nombreux problèmes de taille qui se posent dans ce secteur où l’on forme l’élite du pays. D’abord, il faut tout mettre en œuvre pour renouveler le personnel académique de plus en plus vieillissant.
En effet, de nombreux professeurs ont pris de l’âge, il faut leur préparer la relève le plutôt possible. Cela exige entre autres que l’Etat, sans aucun clientélisme, sans coloration politique et tribale octroi après un minutieux inventaire à tous les jeunes engagés dans le troisième cycle ou au doctorat dans diverses disciplines des bourses d’études ici ou ailleurs pour parfaire leurs études dans le temps et dans les meilleures conditions pour prendre la relève.
Aujourd’hui, il y a en grande partie cette pesanteur financière qui pèse sur tous les candidats qui étudient tant bien que mal avec les moyens du bord qui ne leur permettent pas d’avancer dans la recherche. Car, sans finances, il leur sera difficile de mener à bon port ces recherches si capitales pour le pays. Dans un passé récent, les bons exemples sont légion.
En son temps, le feu professeur DjeloEpenge, alors ministre de l’éducation, avait réussi dans les années 80 à envoyer plusieurs dizaines de jeunes Zaïrois étudier à l’étranger, certains avec les bourses de la coopération et d’autres avec celles du gouvernement zaïrois.
Et beaucoup de bénéficiaires de cette générosité de la nation sont aujourd’hui devenus professeurs d’université et font la fierté du pays tant sur le plan local que sur le plan international. Le faire, c’est sauver l’université d’une crise de compétences du fait que tous les pionniers et maîtres de notre université sont en train d’aller à la retraite, sans laisser des héritiers valables.
Le ministre devra également envisager avec beaucoup d’à propos de faire appel à l’expertise nationale qui preste dans d’autres universités du monde venir prêter main forte à ceux qui sont ici.
Dans cette catégorie, il faut véritablement faire un tri entre tous ceux qui sont détenteurs d’un doctorat et ceux qui évoluent dans les milieux universitaires afin d’éviter d’incorporer des gens aux cursus flous au sein de l’université congolaise qui tente bien de se relancer. Car, bien que docteurs à thèse, beaucoup de ces compatriotes évoluent en dehors du circuit de la recherche universitaire.
Le ministre voudrait bien aussi s’attarder et se saisir du dossier de la rémunération qui accuse une nette disparité entre les différents corps de l’enseignement supérieur et universitaire, ce qui ne permet pas d’instaurer une véritable paix sociale.
Alors que le collectif du personnel scientifique et celui du personnel administratif avaient signé avec le gouvernement l’année dernière un protocole d’accord à ce sujet, rien n’a été fait et il est resté lettre morte. Toutes les promesses faites à ces deux corps n’ont pas été honorées par l’Etat –employeur.
Voici autant de dossiers à résoudre pour saluer le retour à la normale de l’année académique en Rd Congo.
VAN
Il faut recruter les docteurs Congolais de l’etranger qui sont deja Professeurs ou qui viennent de defendre, pas ceux qui ont eut un doctorat et font du Taxi.
Aussi, il faut verifier l’authenticite de leur diplomes. Il faut eviter les faussaires comme on en trouve deja dans le gouvernnement Congolais lui meme. Ils doivent montrer leur publication et autres prouesses academiques