La vague de chaleur qui déferle sur la ville de Kinshasa et les pluies qui continuent à tomber jusqu’à la fin du mois de mai, alors que l’on s’attend à l’arrivée de la saison sèche suscitent beaucoup d’interrogations du fait que l’on craint toujours un changement brusque de climat.
Afin d’en avoir le cœur net, la rédaction du journal Le Phare a dépêché un reporter à la station de Binza auprès de la Mettelsat pour s’enquérir de la situation que certains Kinoises et Kinois ont qualifié d’alarmante et préoccupante.
Descendu sur le lieu, malgré la destruction complète et la disparition totale de la petite forêt qui servait à recréer le microclimat tropical et qui a laissé place à plusieurs immeubles, ce service tient à ne pas disparaître.
Tout dévoué, le personnel de ce service du ministère de Transports et Voies de Communication, bien que vieillissant, continue à donner le meilleur de lui-même dans un bâtiment noyé entre les habitations de nouveaux riches.
A ce propos, très rassurant, sur base des données météorologiques et climatologiques fiables, le service météorologique s’est confié au quotidien de l’avenue Lukusa, articulant que la population kinoise ne devait pas s’inquiéter, car la vague de chaleur observée actuellement et les pluies sporadiques qui continuent à tomber sur la ville de Kinshasa et ses environs sont tout à fait prévues.
Pour la Mettelsat, il s’agit là des phénomènes résiduels en phase transitoire avant le début effectif de la saison sèche qui doit en principe démarrer entre le 28 mai et le 4 juin.
Preuve qu’il n’y a rien d’anormal et que la situation est totalement sous contrôle, le service a relevé que des signes annonciateurs de la saison sèche sont déjà perceptibles.
Parmi ceux-ci, il cite une voile de brume venant de l’océan Indien qui recouvre la ville depuis la semaine dernière, occasionnant une chute de température pendant la nuit à certains endroits.
Quant à la fraîcheur, signe de la saison sèche, selon la Mettelsat, elle atteindra la ville de Kinshasa entre mi-juillet et mi-août. Les températures chuteront véritablement en dessous de la normale habituelle.
Et, c’est en ce moment-là que le soleil sera le plus haut et qu’un vent suite au phénomène marin s’élèvera de l’océan atlantique pour pénétrer dans les terres, explique le service météo.
Par ailleurs, le service météo attire l’attention du public à ne pas être trop fataliste, car il n’est pas exclu que deux ou trois pluies tombent de nouveau en plein mois d’août.
Parlant du retour de pluies, la Mettelsat affirme que les premières sont attendues le plus tôt en septembre et le plus tard au mois d’octobre.
VAN