
Placé sous le thème « vérités et réalités du dialogue », cette session a connu diverses interventions en langues nationales. Dans le lot, la députée Béatrice Lomela a parlé en swahili, Marie Ngalula en tshiluba, Marie Ange Lukiana en kikongo et, enfin, Zacharie Bababaswe en lingala.
Invitant les femmes de sa plateforme politique à s’approprier les résolutions de ce forum et à en faire large écho dans leurs milieux de vie, Aubin Minaku a fait savoir à ses interlocutrices que cet accord est un schéma clair qui conduira le peuple Congolais à des élections apaisées. Il a rappelé que les élections ont connu un grand retard suite au rejet du calendrier de la CENI par les opposants. D’où son opposition à tout schéma de violence et son invitation du «Rassemblement» à la retenue.
Accord qu’il qualifie d’historique parce qu’il résout tous les problèmes soulevés par toutes les composantes de la classe politique congolaise et de la Société civile, il exhorte le peuple congolais à la paix, au rejet de toute forme de violence et de tout extrémisme. Pour lui, c’est une feuille de route qui sera mise rapidement en œuvre par un comité de suivi. Celui-ci, convient-il de rappeler, est présidé par le Facilitateur désigné par l’UA, qui est appuyé par un Secrétariat léger.
D’ores et déjà, il a annoncé que cette semaine des équipes de femmes seront déployées en provinces pour vulgariser l’accord. Première étape, a révélé Minaku, la province du Kongo central.
Tshieke Bukasa